Conte d'Abdelnour

Il était une fois, dans un palais, un frère et une sœur. Tous deux étaient jumeaux. La fille se nommait Juliette et son frère s’appelait Jean. Tous deux prétendaient au trône. Le roi choisit son fils comme héritier car il reprochait à Juliette d'avoir un trop gros désir d'accéder au trône.

Les années passèrent. Juliette ne cessait de critiquer les décisions du roi et de clamer qu'elle saurait mieux que lui gérer le royaume. Une fée féministe l'entendit et vint la trouver au palais. Elle lui offrit trois vœux mais la mit aussi en garde des effets secondaires et indésirables : «  Fais attention aux conséquences que certains vœux pourraient engendrer» .La candidate souhaita en premier avoir un animal qui parle puis enchaîna avec le souhait que son père meure lui reprochant de ne pas l'avoir choisie. Elle fit enfin un dernier vœu, que son frère soit éjecté dans un monde magique où il serait seul et dépourvu de ses pouvoirs afin de pouvoir lui succéder.

Juliette accéda au trône et puis le temps passa. La fée revint et lui dit. « Es-tu satisfaite de tes souhaits ?» Juliette lui répondit : « Je dois vous avouer que mon peuple vit dans la famine ce qui explique sa révolte, et il désire le retour de mon frère !». La fée lui conseilla de faire revenir son frère car seule elle détenait la clef de ce monde magique. La reine poursuivit : « Je préfère que mon peuple meure de faim ! » La fée disparut en laissant une lettre expliquant que la reine allait mourir dans un mois d’une maladie incurable. Les semaines passèrent, et la reine commençait à être malade .Elle consultait plusieurs médecins mais en vain car son état ne faisait qu’empirer.

La fée était juste partie rendre visite à Jean et elle lui proposa de faire trois vœux. En premier il souhaita donc revenir au royaume. Puis en voyant l’état de sa sœur il souhaita qu’elle soit soignée au plus vite.

Un beau jour de printemps, la fée revint et rappela à Jean qu’il lui restait un dernier vœu à exaucer. Il souhaita redevenir roi. Puis les années passèrent et Juliette ne cessa jamais de critiquer la décision du roi et de clamer haut et fort qu’elle saurait gérer le royaume mieux que lui. Mais personne ne l'écoutait plus.