mercredi 25 janvier 2017

180 secondes pour les droits de l'homme, une première

Cette année, tous les Collégiens de 4e de Saint-Cyr-sur-Loire se sont lancés dans un EPI (enseignement pratique interdiscplinaire) innovant : depuis octobre, ils ont travaillé en cours de français, de géographie et d'éducation morale et civique sur les Droits de l'homme. Ils ont lu des articles, écouté des reportages, lu des romans, visité des expositions préparées par Amnesty, se sont documentés sur les sites de l'Unicef, d'Amnesty, d'ACF, de Cartooning for peace...
Ensuite, ils ont choisi le droit qu'ils souhaitaient défendre et ont écrit leurs plaidoiries : en trois minutes, ils ont défendu vaillamment leurs convictions comme le font les lycéens et les jeunes avocats au Mémorial de Caen depuis plusieurs années. Est venu ensuite le temps des répétitions avec Karin Romer, une comédienne du Théâtre Olympia de Tours.
Enfin, vendredi 20 janvier, tous les collégiens se sont retrouvés à l'Escale. Toute la journée, ils ont plaidé, en présence d'avocats, de représentants d'Amnesty, de la Cimade. Ils ont également assuré des intermèdes sous la forme de musiques répétées avec leur professeur de l'école de musique ou sous la forme de textes dits collectivement.
La Nouvelle République était présente, comme en témoignent ces deux articles : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Saint-Cyr-sur-Loire/n/Contenus/Articles/2017/01/25/Une-journee-pour-defendre-les-Droits-de-l-homme-2979233
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Saint-Cyr-sur-Loire/n/Contenus/Articles/2017/01/23/Trois-minutes-pour-convaincre-2977365
Voici quelques réactions au lendemain de cette journée pleine d'élan et de chaleur humaine.


Je me souviens du moment où les professeurs nous ont annoncé le projet, nous les regardions en nous demandant si c' était possible.
Je me souviens quand on a dû commencer à travailler sur la plaidoirie nous ne savions même pas où commencer, nous étions perdus.

Je me souviens du moment où l’on lisait la plaidoirie devant la classe, le trac me faisait oublier tout mon texte, heureusement nous avions nos feuilles.

Je me souviens lors de la répétition nous étions deux sur scène alors que notre groupe était composé de 4 personnes.

Je me souviens quand on nous a appelés, nous étions apeurés, on ne voulait pas aller sur scène.

Arthur D.

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