lundi 18 janvier 2016

Touït Touït à l'O, tout un show

Coco le moineau contre Jo l'asticot par 6A Gr.1

Trop tôt, Jo l'asticot sort du dodo, met son kimono pour aller au judo. En sortant du dojo, il tombe sur Coco, un monstre gros comme un dindonneau, aussi énorme qu'un sumo. Coco en le voyant met le turbo en aboyant" Taïaut ". Oh, horreur, l'ogre obèse veut le croquer comme un gâteau, le dévorer. Jo part au galop, s'enfonce dans son château, les os tout ramollos, suant à grande eau. Coco alors se croit héros, "bravo Coco ! "glousse le moineau.
Coco pour déloger Jo rote énormément dans le tuyau : le chapeau de Jo décolle. Content, Coco recommence illico, aussitôt Jo grossit comme un matelot, comme un cachalot, comme un paquebot ! Le moineau s'affole et part au galop. KO de Coco !

vendredi 15 janvier 2016

Touït Touït : ce n'est pas du gâteau ! par 6C GR 1

Pour cette réécriture,  les deux personnages sont devenus Madame Charlotte et Madame Madeleine. 

      Madame Charlotte et Madame Madeleine vivaient dans la forêt noire au pied du Mont-Blanc.
     Madame Charlotte convoitait la galette de Madame Madeleine. Elle fit sa sucrée pour se faire inviter : "Comme vous êtes chouquette avec vos macarons ! ". Mais Madeleine savait que c'était du flan, elle ne se laissait pas piétiner les chaussons, elle ne voulait pas qu'on profiterole d'elle. Alors, Madame Charlotte voulut rentrer en force mais elle avait trop de brioche. Madeleine se moka.
   Que faire pour la démouler de son cannelé ? Se déguiser en religieuse ? Madame Charlotte prit beaucoup d'air comme une diva d'opéra à en rougir comme un fraisier et souffla tout ce qu'elle avait dans les flans. Seul un macaron émergea. Elle recommença et souffla à se ratatiner comme une crêpe. A ce moment, Madeleine apparut d'abord grosse comme un  chou, puis comme un kouglof enfin comme un soufflé. Charlotte en resta baba : "Zut j'ai été roulée dans la farine" et elle s'enfuit en un éclair entre les mille-feuilles de la forêt.
    Espérons que cette histoire ne vous laisse pas sur votre faim ! 
par 6C groupe 1




mercredi 13 janvier 2016

Si toutes les Cendrillon du monde...



Si toutes les Cendrillon du monde...
            Il était une fois une classe de sixième qui avait lu « Vassilissa la très belle » d’Afanassiev. « Comme cette histoire ressemble à « Cendrillon » de Charles Perrault! » s’exclamèrent-ils. Aussitôt, ils décidèrent de comparer les deux contes...

le retour de Vassilissa (Ivan Bilibine)
La beauté est-elle un fardeau ?
            Dans les deux histoires, les deux héroïnes sont très belles. Elles perdent leur mère et leur père se remarie avec une femme qui a déjà deux filles. Vassilissa et Cendrillon sont toutes les deux maltraitées par leur méchante marâtre. Dans les deux cas, le père se montre absent : dans Vassilissa, il part pour affaires et ne réapparaît qu’à la fin. Quant au père de Cendrillon, le conte n’en parle pas sauf pour dire que sa femme le gouverne entièrement.
            Les deux jeunes filles deviennent les servantes de la famille car les marâtres cherchent à les enlaidir.  Cendrillon doit faire le ménage dans toute la maison, elle porte de méchants habits et dort près de la cheminée : c’est d’ailleurs pour cela qu’elle s’appelle Cendrillon. Vassilissa doit aller dans la forêt chercher du feu chez la Baba-Yaga, la sorcière et, comme Cendrillon, elle travaille dur : elle cuisine, nettoie, trie des graines.
            Heureusement, les deux filles sont aidées et protégées, Vassilissa par la poupée magique que lui a donnée sa mère en mourant, Cendrillon par sa marraine la Fée.
            A la fin, les héroïnes épousent des hommes importants, Prince ou Roi.


Au-delà des apparences
Cendrillon va au bal (Thiriet)
            Cependant les contes diffèrent sur plusieurs points. Dans Cendrillon, les trois sœurs se réconcilient à la fin alors que dans Vassilissa, les deux méchantes filles meurent brûlées.
            Les personnages merveilleux ne sont pas les mêmes : une Fée dans Cendrillon ; une sorcière et une poupée magique dans Vassilissa.          
            L’histoire de Vassilissa est plus longue car elle s’éloigne dans la forêt, affronte la sorcière, revient puis de nouveau part, cette fois pour la ville. D’ailleurs, les deux jeunes filles ne réussissent pas de la même façon. Cendrillon rêve d’aller au bal et elle y séduit la Prince qui la retrouve grâce à sa pantoufle de verre.  Vassilissa, livrée à elle-même, trouve une nouvelle protectrice, une grand-mère, et rencontre le Roi grâce à la qualité de son travail : elle file, tisse et coud à merveille.
            Enfin, Vassilissa est le nom de l’héroïne alors que Cendrillon est un surnom.

Des contes symboliques
            Pourquoi ce conte russe et ce conte français se ressemblent-ils ? Dans les deux contes, une fille très belle grandit et se marie, elle quitte son père et sa mère (décès, voyage), apprend à tenir une maison. Dans les deux histoires, on note une mésentente et une jalousie entre les sœurs. Ce sont des histoires universelles.
            Toutefois, Vassilissa a une autre signification. La forêt sauvage abrite une sorcière païenne, la fillette est bénie par sa mère : le conte oppose aussi la Russie païenne et la Russie chrétienne.

La Babayaga (Bilibine)
Le souffle de l’aventure
            La classe a préféré à une écrasante majorité le conte de Vassilissa car l’héroïne affronte des dangers, connaît la peur, redoute la mort et c’est une histoire plus exotique. Elle a aussi apprécié que les deux méchantes sœurs soient sévèrement punies.
            Quelques élèves continuent à préférer Cendrillon, c’est une belle histoire rassurante avec une belle princesse et une fée qui exauce tous les souhaits.

                                La classe de 6C


mercredi 6 janvier 2016

Les lecteurs nous parlent de Ma nouvelle voisine

Chers lecteurs, avez-vous apprécié la manière dont cet ouvrage est écrit ?
- Oui, j'ai apprécié la manière dont cet ouvrage est écrit car j'ai bien aimé la forme de ses dialogues et quand les deux amies communiquent en messages en se faisant passer pour Mme Liz.
- Oui, j'ai bien apprécié la manière dont cet ouvrage est écrit car ça sort de l'ordinaire. Par exemple, les deux meilleures amies communiquent en messages secrets pour se faire passer pour Mme Liz. J'apprécie aussi la forme des dialogues.

Terminer ce livre était-il un effort pour vous ?
- Non, terminer ce livre n'était pas un effort pour moi car il m'a entraîné dans l'histoire, j'avais l'impression d'être dans la peau du personnage principal. Je le trouvais, aussi, facile à lire.
- Non, terminer ce livre n'était pas un effort pour moi, au contraire, car il y avait toujours une suite, dès qu'une petite aventure se terminait, il y en avait ensuite une autre. J'avais aussi l'impression de faire partie de l'histoire tellement la narration était passionnante.

Qu'est-ce qui vous a donné envie de lire ce roman ?
- C'est la première et la quatrième de couverture qui m'a donné envie de lire ce roman car je sentais que l'histoire allait me plaire et l'illustration de la première de couverture m'a inspiré dès le début.
- C'est d'abord l'illustration de la première de couverture qui m'a plu puis aussi le résumé, j'ai bien aimé le thème en rapport avec l'histoire. Aussi, quand j'ai lu les première pages, ça m'a tout de suite inspiré.

L'histoire vous a-t-elle aidé à mieux comprendre ce qu'était le racisme ?
- Oui, car, au début, je ne comprenais pas bien ce qu'était le racisme mais, à la fin de l'histoire, je me suis beaucoup plus rendue compte de la « gravité » du racisme.
- Oui, l'histoire m'a énormément aidé à comprendre ce qu'était le racisme. L'histoire nous montre que c'est idiot (et sans raisons utilitaires), parfois même grave la manière dont des personnes traitent des gens différents …

NOUS VOUS CONSEILLONS VIVEMENT DE LIRE CE ROMAN !!!!!

De Perrine Chatagno et Barbara Thébault

mardi 5 janvier 2016

Les personnages nous parlent : Cass de Ma nouvelle voisine

Margaux et Noé ont interrogé Cass, l'une des héroïnes de Ma nouvelle voisine, le roman de Anne Fogelin, paru en 2007 chez Castor Poche.
-Quel âge as-tu?
J'ai 13 ans.
-Où habites-tu?
-A Tallahassee, en Floride.
- As-tu un passe-temps préféré ?
-J'aime la course, c'est ma passion. J'adore aussi cuisiner !
- Que penses-tu de vos nouveaux voisins ?
Je les aime bien surtout Jemmie, une fille qui a à peu près mon âge. Par contre, mon père est plutôt raciste.
-As-tu beaucoup d'amis ?
Oui, Ben,Jemmie et le frère de Ben.
- Quels événements vous ont rapprochées, Jemmie et toi ?
On a participé à une course ensemble, on s'était promis de finir ensemble et c'est ce qu'on a fait, même si on a perdu. Et avant, c'était le lecture qui nous avait permis de faire connaissance.
- Donc, la vie est belle ?
Oui, surtout que nos familles se sont rapprochées après l'insolation de ma soeur, elle a été soignée par la mère de Jemmie mais j'en ai beaucoup voulu à Louanne. Et la course et notre solidarité les ont convaincus.

Conseils de lecteurs: Dix par Martin

Martin a répondu à nos questions sur le roman Dix de Véronique Petit paru chez Rageot en 2007.

Q. :Pourquoi as- tu aimé ce livre ?
Ce livre est passionnant car il est numéroté comme un compte à rebours et cela donne beaucoup de suspense.
Q. : Quelle note lui mets- tu sur dix ?
Je lui mets 8/10.
Q. : Comment s'appelle le personnage principal ?
Il s'appelle Barthélémy.
Q. : A -t-il des frères et sœurs ?
Oui, il a deux frères jumeaux et une sœur.
Q. : Peux-tu dresser son portrait ?
Il a beaucoup de taches de rousseur, il est roux et il adore compter.
Q. : Qu'est-ce qui t'a marqué dans sa vie ?
Le fait qu'il allait sûrement mourir avant l'age de ses 13 ans, j'ai trouvé ça triste.
Q. : Pourquoi n'est-ce pas arrivé aux jumeaux ?
Car Barthélémy est l'aîné.