samedi 8 octobre 2016

K.O par « du coup »



Pour en finir avec « du coup »
Après une explosion aux multiples échos qui nous laissa tous endoloris la semaine dernière, je vous propose une petite mise au point.
Ecoutons d’abord la docte Académie Française :



La locution adverbiale du coup a d’abord été employée au sens propre : Un poing le frappa et il tomba assommé du coup. Par la suite, on a pu l’utiliser pour introduire la conséquence d’un évènement : Un pneu a éclaté et du coup la voiture a dérapé. Mais, ainsi que le dit Le Bon Usage, il exprime « l’idée d’une cause agissant brusquement », et à sa valeur consécutive s’ajoute donc une valeur temporelle traduisant une quasi-simultanéité. Du coup est alors très proche d’aussitôt. On ne peut donc pas employer systématiquement du coup, ainsi qu’on l’entend souvent, en lieu et place de donc, de ce fait, ou par conséquent. On évitera également de faire de du coup un simple adverbe de discours sans sens particulier.

Des thèses ont été écrites sur le sujet. Le Journal Le Télégramme s’est penché sur la question. Voici un extrait de l’article :
Catherine Sasser, maître de conférences à l'Université de Lorraine et directrice d'une agence de communication, explique sur son blog que, parmi ses étudiants, le pic des « du coup » a été atteint 18 fois lors d'un exposé de douze minutes.
Compter les « du coup » devient obsessionnel 

Cette expression familière, née au XIXe - on la retrouve de temps à autre chez Balzac et Maupassant -, ne traduit pas uniquement la conséquence ou un rapport de temps. Les plus jeunes, les collégiens par exemple, peuvent l'utiliser en début de phrase pour entamer une conversation. « Et du coup, tu viens chez moi faire tes devoirs ? » « Du coup, ouais, mes parents sont d'accord. » Dans ce cas précis, le « du coup » permet de prendre une respiration, de chercher ses mots.
voici une poignée de synonymes, à l'usage de ceux qui voudraient être décontaminés : « donc », « finalement », « évidemment », « nécessairement », « par conséquent », « à la suite de quoi », « de ce fait », « dans ces conditions », « au final », « en fin de compte ».

Récapitulons :
L’adverbe « du coup » peut exprimer :
- la conséquence : donc, par conséquent, de ce fait
- la succession temporelle rapide : aussitôt
- un mélange de temps et de conséquence : finalement, pour finir, en fin de compte

Mais, il est souvent familier et sert de « cheville » dans le discours oral.
Il remplace euh… (« attendez, je réfléchis » )
Il introduit une fausse logique destinée à prouver le bien- fondé de sa pensée à son interlocuteur : Comme je pensais que vous étiez absente, du coup je n’ai pas commencé mon travail.

Amicale dédicace à Ben.

jeudi 6 octobre 2016

Caractère, autoportrait moral à la façon de Marc-Aurèle



        De mon père je suis directe, une des principales qualités que l’on me reconnait souvent. Je donne mon opinion qu’elle soit positive ou négative. Je tiens aussi de lui mon optimisme constant. J’ai plusieurs centres d’intérêts et suis curieuse par la même occasion. Je suis plutôt joyeuse et sociable, une qualité que les autres me reconnaissent. On me décrit comme sociable, ouverte et amicale envers les autres. On me dit fidèle et curieuse pour tout centre d’intérêt. Mes amis me trouvent  affectueuse et compréhensive.
Ce que j’aime bien chez les autres est leur courage et leur détermination à aller au bout d’un projet.
K. 

masque luluwa, musée royal


Mes qualités essentielles sont: être curieuse, être drôle, sociable, gentille (il me semble!), joyeuse, solidaire envers mes amis et ma famille.

Les qualités admirables chez les autres sont l'amabilité, l'optimisme, la convivialité et la complicité avec leur entourage.Ils peuvent être chaleureux, audacieux, aventureux et obstinés dans tout ce qu'ils entreprennent.
J'aime retrouver mes traits de caractère chez mon entourage.
Mathilde



De mon père, je pense tenir ma vivacité d'esprit et mon inventivité ainsi que mon côté amical et fûté car c'est toujours sous ce jour là qu'il m'est apparu.

De ma mère, je pense tenir mon côté utopiste, ouvert, modeste, et surtout poli car c'est comme cela qu'elle m'a toujours éduqué .

De ma sœur, je pense avoir appris mon côté sociable, honnête et blagueur parce que c'est comme cela que j'ai grandi avec elle .

Et de moi même, j'ai eu mon côté discret, habile, généreux, rêveur et surtout curieux, je me suis toujours peint ainsi et, à en croire mes amis, je me peignais plutôt bien, même si eux me décrivent plus comme étant malin, sociable, enthousiaste, blagueur, assidu et acharné .
 
masque moyo, musée royal d'Afrique


Mes amis me disent attachante, joyeuse, énergique, drôle et passionnée dans ce que je fais. Je ne trouve pas que ces qualités me correspondent vraiment ; je me décrirais plutôt comme très rêveuse, honnête, sociable, altruiste, fidèle, affable, digne de confiance et extrêmement rêveuse. J'admire les personnes optimistes, les gens blagueurs et complices et les fraternels.