mercredi 22 mars 2017

La tirade des oreilles d'après Cyrano

Pastiche de la « tirade du nez »
D'après Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand, Acte I, scène 4
par la classe de 4A

Vicomte de Piedplat : Vous allez voir, je vais lui redresser le portrait et après il aura l'oreille basse !( à Magnaures) Monsieur, vous avez des oreilles...très grandes !
Magnaures : C'est un peu plat, jeune homme, on pouvait dire en somme,
En variant le ton, des phrases bien plus énormes !
Par exemple, écoutez, je vais vous assourdir
D'une leçon en rimes à vous faire pâlir :
Perplexe : Devant ces grandes pelles, on demeure interdit.
Puis l'évidence s'impose , du bout des lèvres on ose
A peine vous demander tant vous semblez morose
Si vous venez d’Afrique ou bien encor d’Asie.
Gastronome : Sont-ce là des soucoupes, des assiettes à dessert ?
Ou bien des plats à tarte ? Où sont donc les couverts ?
Affligé : Pauvre enfant, comme on a dû vous réprimander
Pour que vos pavillons en soient si déformés.
Envieux : Quelle chance vous avez ! De quoi être content !
Voilà un parapluie en cas de mauvais temps
Ou bien un parasol si le soleil revient .
Engagé : Est-ce bien pour défendre la cause éléphantesque
Que vous vous fîtes greffer ces oreilles gigantesques ?
Mythologique : Vous êtes comme Icare, vous aimeriez voler !
Inquisiteur : Vous êtes-vous inscrit parmi les membres actifs
Au club des supporters de l'éléphant Dumbo ?
Êtes-vous son jumeau ? Son modèle primitif ?
Peut-on dire que vous êtes comme un alter ego ?
Culinaire : Pour mieux les apprécier, bouillies ou en salade ?
Médical : Ces oreilles, je le vois, sont loin d'être petites,
Vous devez, Monsieur, redouter les otites.
Publicitaire : Avec ces radars d'une taille anormale,
Impossible de rater le plus infime signal !
Approbatif : Comparées aux oreilles pointues du lapin,
Vos oreilles arrondies ont un charme certain.
Fervent : Quand on admire Mickey, on brûle de l’imiter.
Sournois : Equipé de cymbales, une note vous emballe.
Docte : Avez-vous inspiré Léonard de Vinci
Pour son ornithoptère qui servait à voler ?
Intéressé : Révélez-moi le nom qui signe vos chapeaux,
Il m’intéresserait pour équiper mon zoo.
Horrifié : Mon dieu ! De ces horreurs qui est le créateur ?
Dès que nous les voyons, nous ressentons la peur !
Sentencieux : Avec ces excroissances, finie la sourde oreille !
Pratique : Ces grandes paraboles ne vous gênent-elles pas
Pour affronter les portes ? Passez-vous de profil ?
Esthétique : Qui a signé cette œuvre dont vous êtes le porteur ?
Rêveur : Ces oreilles, déployées, seront comme des ailes,
Elles nous emmèneront là-haut jusqu’au ciel…
Laudatif : Suivre, traquer, chasser, voilà votre destin
Impossible pour vous de rater un lapin.
Marin : Avec de telles voiles, comme vous prenez le vent !
Vous allez triompher de tous vos concurrents !
Militant : Il faut une forêt pour vous les nettoyer !
Jetez vos cotons-tiges, vous êtes un vrai danger.
Technique : Si vous tombez de haut, freinent-elles votre chute
En vous ralentissant comme des parachutes ?
En mer quand vous nagez, vous servent-elles de bouées
Ou bien quand vous roulez à vous stabiliser ?
Enfantin : Êtes-vous un mutant ? Quel est votre pouvoir ?
Descendant de géant ? Dites-moi une histoire.
Tatillon : Elles sont peu charnues pour des coussins douillets ,
Un peu poilues aussi, prêtes à vous chatouiller,
Je suis un peu perdu, comment utiliser
Ces énormes verrues qui ornent vos côtés ?
Hilare : De se laisser porter ce doit être amusant
En haut jusques aux nuées par les jours de grand vent !
Inquiet : Et pour vous endormir, comme les rangez-vous ?
Par dessus l'oreiller ou coincées en dessous ?
Pratique : Pour un prothésiste, quelle enseigne prodigieuse !
Naturaliste : Attention, observez ces circonvolutions,
On croirait observer un nouveau champignon.
Alarmé : Mais quand vous rougissez, partout aux alentours,
Vous devez interrompre toute la circulation.
Aguicheur : Ah ! pour vous embrasser, on doit être tenté,
A ces deux fortes anses, de bien se cramponner.
Historien : Si vous aviez vécu au temps du Roi-Soleil,
Vous auriez pu cacher, sous des perruques poudrées,
Ces monstruosités qui vous servent d'oreilles.



lundi 6 février 2017

Le sel de nos larmes - Ruta Septys

Genre littéraire : Roman
Accroche :
Seconde guerre mondiale,
Quatre adolescents,
Quatre nationalités,
Quatre histoires,
Quarte perceptions,
Un seul souhait, embarquer à bord du Wilhelm Gustloff.
Mots clés :
Seconde guerre mondiale hiver adolescents amitié réfugié immigration
Mer Lituanie Prusse Pologne Allemagne drame
Avis personnel :
Ce roman m’a beaucoup touché, j’ai apprécié l'alternance de narrateur entre les quatre adolescents et les courts chapitres. Le fait que les chapitres soient courts aide à accrocher la lecture. Le changement de narrateur permet au lecteur de se mettre à la place de plusieurs personnes pour un même moment et de le voir de différentes manières. Dès que je lisais un chapitre j’étais impatiente de savoir ce qui se passerait dans le suivant. Chaque personnage est attachant à sa manière, Joana par sa générosité, Florian par son coté mystérieux, Emilia par son courage. Par contre, j’ai eu plus de mal avec le personnage d’Alfred, les chapitres le concernant m’intéressaient moins, peut-être par sa naïveté au sujet du nazisme.

Frères d’exil - Kochka

Genre littéraire

Ce livre est un roman avec certaines parties épistolaires.


Accroche

Une île, 2 enfants, un immense voyage ...


Mots-clés

Les mots-clés sont :
île, départ, voyage, migrant ; inondation, lettres, grand-père, adoption, bateau, continent, frères, nouvelle vie


Avis personnel

J’ai beaucoup apprécié ce livre car l’amour entre une petite fille et son grand-père est très touchant, mais aussi le fait qu’il lui ait laissé plusieurs lettres pour qu’elle se sente toujours près de lui est émouvant. L’un des passages que j’ai également apprécié est celui où les parents de Nani adoptent un autre petit garçon qui venait de perdre son aïeul.

vendredi 3 février 2017

Le Bleu Des Abeilles - Laura Alcoba

Genre Littéraire: Roman


Mon accroche:
Une petite fille quitte l’Argentine pour rejoindre sa mère en France. Son père étant en prison politiquement, continue de parler à sa fille par lettre jusqu’à sa libération. Un nouveau monde commence pour la jeune fille …


Mots clés :
Argentine, Paris, France, intégration, perte d’amie, misère, distance, correspondance, amour, père, mère, jugement, découverte, prison, appartement.




Mon avis :
Je trouve dommage que ce livre n’ait pas plus de détails. Sinon je trouve que le livre est triste du fait de la distance entre le père et la fille. Le père ne peut pas voir sa fille grandir à ses côtés.
On se met vite dans la peau du personnage ce qu’elle ressent, ses difficultés et ses progrès pour parler en français. La fin est bien car il faut faire travailler son imagination, c’est une fin ouverte.

Banzaï Sakura - Véronique DELAMARRE BELLEGO

Genre littéraire :
Roman



Accroche :
Sakura, arrivée en France depuis peu, venu tout droit de Yamanakako au Japon, va faire la rencontre de Joséphine surnommé Jo. Celle-ci rêve de devenir sa meilleure amie et écrit dans son journal ses journées passées avec Sakura au collège dont plusieurs événements…
Fabio, un garçon de leur classe tente de mettre Sakura mal à l'aise mais sous ses airs discret et silencieux, elle ne se laissera pas faire. Joséphine deviendra-elle la meilleure amie de Sakura ? Fabio aura-il le dessus sur la jeune Japonaise ?


Mots-clés :
Les mots clés du livre sont: amitié – racisme – harcèlement – Japon - collège – origine – France -préjugés – solidarité – journal – guerre – secret .


Avis Personnel :
Je trouve ce livre à la fois positif mais aussi négatif :



Positif:
- facile à lire
-personnage de Sakura attachant
- sujet intéressant
- personnage identifiable à soi-même



Négatif :
- pas assez de suspens
- trop court
- il convient plus pour les 6ème-5ème que pour les 3ème

Eux, c’est nous, D. Pennac

Genre : Documentaire
Mots-clés :
Réfugiés, urgence, documentaire, solidarité, immigration, économie, étranger, guerre


Avis personnel :
J’ai beaucoup aimé ce livre parce qu’il m’a fait réfléchir sur la question : Qu’est-ce qu’un réfugié ?
Il nous explique la difficulté d’être réfugié en France.

Je conseille ce livre parce que avec ce petit ouvrage, il réunit le malheur que vivent les réfugiés pour reconstruire une nouvelle vie dans un autre pays.

Charlotte - David Foenkinos




Accroche :
Une vie difficile, un destin bouleversant pour Charlotte Salomon une jeune peintre talentueuse

Mots clés :
Juive allemande, suicide, les Beaux-arts, guerre, migration, la France, grands-parents, médecin, enceinte, déportation, camps de concentration

Avis personnel :
J’ai adoré ce livre, l’histoire est très intéressante avec le personnage de Charlotte Salomon une femme mystérieuse et intrigante au destin tragique.
J’ai aimé « vivre » sa vie et me mettre dans la peau d’une juive pendant la guerre, la voir grandir tout au long de l’histoire.
J’ai aimé l’écriture en paragraphe un peu comme une poésie avec des strophes








mercredi 25 janvier 2017

180 secondes...Des moments partagés pour le meilleur et le moins bon

Double chronologie, double point de vue/compte-à-rebours

8h50 : Je suis en retard, j’ai peur, ma classe va-t-elle partir sans moi ?
8h55 : Soulagement, la classe n’est pas encore partie.

10h : Le trac commence à s’emparer de moi alors que je passe cette après-midi, je me répète de ne pas stresser mais je ne me contrôle pas.

10h : Je passe bientôt, je me sens de moins en moins bien mon passage n’est que dans quelques minutes…

10h30 : Je suis enfin passé, je suis soulagé.

12h30 : Je commence à avoir faim et je me lasse des plaidoiries.

14h : Après avoir mangé, nous retournons à l’Escale, je me prépare au poème collectif.

15h : On vient de réciter le poème collectif, je me suis planté, je suis mort de honte.

15h10 : Je suis sur scène, ça y est je suis tétanisé...


Moments partagés, instants volés

Texte collectif : Je me lance dans ma phrase mais mon partenaire ne me suit pas. Mais que fait- il ?? Il me regarde d’un air désolé.

Descente de la scène : Je repense à ma plaidoirie, je suis énervé, on s’est trompé sur un passage parce que A. nous a laissés au dernier moment.

Remise des diplômes : enfin la remise des diplômes je commençais vraiment à me lasser des plaidoiries. J’étais heureux que cela se termine.

Retour au collège : Il fait froid et nous sommes fatigués mais nous avons réussi. Nous sommes tous fiers de notre parcours.

180 secondes...prêts à s'engager encore

q : Avez vous eu peur sur scène ?
r:Oui au début,mais à la fin nous étions comme chez nous.

q : Avez-vous aimé plaider et défendre les droits de l’homme ?
r:nous avons adoré défendre des causes justes.

q : Avez-vous aimé le déroulement de la journée ?
r:nous avons bien aimé le déroulement de cette superbe journée.

q : Aimeriez- vous refaire cette expérience?
Oui après être passé sur scène, on a envie de repasser pour mieux faire .
q : Qu’avez vous pensé de ce projet EPI?
C’est un très beau proje,t nous somme fiers d’y avoir participé avec le collège Bergson.

Une journée d’après midi au collège de la Béchellerie.

27 élèves au CDI

82 élèves dans le self

56 élèves sur le plateau

101 élèves dans la cour

40 élèves à la chorale

et 64 élèves de 4e en train de plaider.

180 secondes...à la façon d'Ellis Island de Perec


A la façon d'Ellis Island, notre texte récité collectivement

Le 20 Janvier 2017, 138 collégiens plaidèrent pour les droits de l’Homme à Saint-Cyr- sur Loire .

40 collégiens ont parlé de la liberté d’expression,
12 collégiens ont contredit le travail des enfants,
9 collégiens ont parlé des enfants soldats,
19 collégiens ont défendu le droit à l’éducation,
15 collégiens ont parlé du racisme
16 collégiens ont défendu l’accès aux soins,
12 collégiens ont parlé de la maltraitance d’enfants,
15 collégiens ont plaidé pour la démocratie.


Les 138 collégiens disposaient de 3 minutes pour poser une série de 6 questions à ceux qui contredisent les droits de l’homme :

Êtes-vous indifférents à ce que les hommes subissent?
Pourquoi ne pas respecter leurs droits ?
Avez-vous bien entendu ces jeunes collégiens défendre ces droits ?
Voulez-vous que le monde vous déteste ?
Aimeriez-vous être à leur place ?
Pourriez-vous vivre dans ces conditions ? 

Victoires sur soi-même

Je pensais impossible de plaider devant 138 collégiens. Et pourtant je l’ai fait!
Je me sentais incapable de réciter mon texte sans erreurs, de l’apprendre en entier cependant, cela m’a été facile.
Nous ne pensions pas réussir ce défi et finalement nous l’avons relevé sans problème.
J’appréhendais de monter sur scène mais quand le moment fut arrivé, il me paraissait normal d’y monter.
En arrivant dans cette grande salle, j’avais tellement peur que je tremblais de tous mes membres.
Tinetine, Gabin T, Lou R

180 secondes...Une victoire sur soi-même

1) Chronologie :

A 8h30, Téo, Lucille et moi sommes en permanence et redoutons que Dorian ne vienne pas.
Vers 9h00, Dorian arrive enfin et nous le remercions d’être venu.
A11h, nous montons sur scène, remplis de stress. On s’assied sur l’estrade et les projecteurs sont braqués sur nous.
A 11h15, Lucille et Capucine jouent de la guitare et elles sont angoissées.
A 11h30, nos cœurs battent très fort et nous tremblons. Tout le monde nous regarde.
A 11h34, nous terminons notre plaidoirie et nous retournons nous asseoir sur la scène. Nous sommes soulagés.

2) Victoires ! :

Téo : « Je me croyais incapable de parler devant tant de monde, pourtant j’ai réussi. ».
Manon : « Je redoutais de me tromper mais tout s’est bien passé  ».
Lucille : « Je me croyais incapable d’enchaîner la guitare et la plaidoirie, mais j’ai relevé le défi ».
Dorian : « Je me croyais incapable de le faire mais je l’ai fait par obligation ».

Manon,Téo et LY

180 secondes...De l'alpha à l'oméga

Abécédaire

A/ Ah c’est le grand jour !
B/ Bonne humeur, oui elle était très présente au sein du groupe.
C/ Collège. A notre arrivée au collège, quelques élèves étaient absents. Leurs groupes se sont redistribués le texte de l’élève absent.
E/ Equipe. Nous étions soudés et nous essayions de nous déstresser les un les autres.
F/ Froid. Nous avons eu froid en marchant jusqu’à l’Escale.
I/ Intéressant. Toutes les plaidoiries étaient intéressantes.
J/ Justement, c’est à nous.
L/ Le silence règne dans la salle, on se lance.
M/ Micro. Nous avons exposé notre plaidoirie dans des micros.
N/ Nerveux. Certains ont été pris d’un fou rire nerveux (discret).
O/ Oups ! Il y a eu quelques petites erreurs.

180 secondes...Une journée conviviale

Quels sentiments avez-vous éprouvés la veille, avant de dormir ?

Clara : J’étais stressée, je n’arrivais pas vraiment à dormir.
Mathéo : J’étais énormément fatigué donc je me suis endormi très rapidement.
Thalia : J’ai eu du mal à m’endormir, je me posais beaucoup de questions et je récitais mon texte dans ma tête, mais une fois que je dormais, c’était un sommeil profond.

- Le jour de la plaidoirie, quel a été ton ressenti à l’arrivée du collège ?

Clara : Le jour de la plaidoirie, je me sentais stressée et je ne faisais que de réciter mon texte dans ma tête avec la peur de l’oublier.
Mathéo : Je suis arrivé très tôt pour ne pas rater le départ pour l’Escale, j’avais le trac.
Thalia : J’étais très heureuse et un peu moins stressée que le veille.

- Comment as-tu vécu ton passage sur la scène ?

Clara : Quand j’ai dû monter sur la scène, pour m’asseoir le trac commençait à monter. Puis quand j’ai entendu mon prénom, ainsi que le prénom des membres de mon groupe, j’étais assez angoissée puis tout s’est bien passé.
Mathéo : Habitué à monter sur scène, je l’ai très bien vécu.
Thalia : Quand on était assis, j’ai eu des petits fou-rires nerveux à cause du stress, puis une fois devant le micro je me suis détendue et je stressais moins. Quand j’ai eu dit ma première phrase, c’était parti !

- As-tu été satisfait de ta prestation ?

Clara : J’ai été très contente de ma prestation.
Mathéo : J’ai été très satisfaie de ma prestation.
Thalia : Oui j’ai été satisfaite !

- Globalement, comment as-tu vécu cette journée ?

Clara : Globalement, j’ai beaucoup aimé cette journée car je me suis sentie comme écoutée, et c’était vraiment une agréable journée qui nous a permis pour certains d’affronter nos peurs.
Mathéo : J’ai énormément apprécié cette journée, j’ai retrouvé des amis d’enfance et le climat de la journée était agréable et joyeux.
Thalia : J’ai adoré car j’ai revu des ami(e)s et que les témoignages étaient touchants et les plaidoiries étaient bien rédigées et bien à entendre et touchantes. Tout le monde avait l’air investi dans le projet.


180 secondes...Compte-à-rebours

Compte-à-rebours

Le vendredi 16 septembre 2016 : quand on nous a informés du projet de Plaider pour les droits de l’homme, nous avons été surpris, angoissés à l’approche du grand jour et surtout nous avons été paniqués.

Le jour de la répétition, le mercredi 18 janvier à 8h00 : A. a été angoissé au contraire de S. qui était serein. Quant à E. et L., ils ne savaient pas trop à quoi s’attendre.

Le vendredi 20 janvier 2017 à 9h00 , nous sommes arrivés à l’Escale. S. était plutôt relaxé comparé à A. qui était angoissé, E. lui était zen car il savait ce qui allait se passer et L. n’avait pas le trac grâce à la répétition et pourtant il est très réservé.

Le vendredi 20 janvier à 11h00: Avant l’heure du passage A. avait le cœur qui battait très vite tout comme E. qui était paniqué.

Le vendredi 20 janvier à 11h05 : Après le passage E. fait retomber la pression ,il est donc à moitié rassuré et à moitié angoissé. A. est un peu plus zen qu’avant le passage tout comme S.. L. est rassuré d’être passé.

Notre interview :

Comment imaginais- tu la salle ?
Je la voyais pleine et plus grande que ça.

Tes impressions après le jour de la répétition ?
J’ai été angoissé au début et rassuré à la fin.
Est-ce que les minutes lors du passage t'ont paru longues ?
Les trois minutes m'ont paru comme une éternité.

Avez- vous été satisfaits de votre prestation ?
Oui, nous avons tous été satisfaits.

180 secondes...Un projet ambitieux, un sentiment de victoire

interviews croisées :

Combien de temps avez-vous mis pour réaliser ce projet ?

-Les professeurs nous ont présenté ce projet le 16 Septembre et nous avons commencé à travailler dessus vers mi-octobre. Nous avons pris environ 15 heures de cours pour réaliser ce projet.

Comment avez-vous réagi à l’annonce de ce projet ?

-Nous étions surpris ! Nous nous sentions incapables de réaliser ce projet. Encore aujourd’hui, nous ne réalisons pas que nous sommes les premier collégiens de France à réaliser ce projet.


Quel était votre sujet ?Avez-vous pris du plaisir à réaliser ce projet ?

-Notre sujet parlait de la protection contre la torture et les arrestation arbitraires, nous avons aimé
travailler sur ce sujet car nous trouvions cela intéressant et nous avons appris beaucoup de choses.


Victoires :

Je pensais impossible de passer devant 200 personnes et pourtant je l’ai fait.
Je pensais impossible de réaliser une plaidoirie et pourtant on l’a fait .

Antho
Nathan.V
Eliot.G

180 secondes...Entre fierté et anxiété

Interviews croisées

Question 1 :
Quelle a été votre ressenti après votre prestation ?

Justine : Fière de ne pas m’être trompée, moins de stress que je ne le pensais.
Mathilde : Contente d’avoir réalisé ma prestation mais un peu déçue de m’être trompée à un endroit du texte .

Question 2 :
Étais-tu anxieuse ? Pourquoi ?

Justine : Pas trop, car je pensais que j’allais me tromper.
Mathilde : Oui, un peu, j’avais également peur de me tromper.

Question 3 :
Avez- vous trouvé la journée du 20 janvier longue ?

Justine : Non, les prestations étaient très captivantes.
Mathilde : Non, les prestations étaient différentes et intéressantes, et les intermèdes étaient réussis.

Question 4 :
Si le projet était à refaire, le referais-tu ?

Justine : Oui, c’était un projet très intéressant.
Mathilde : Oui, même si la durée de préparation du projet est relativement courte. (ndr : en fait, nous travaillons depuis octobre,,,)

Question 5 :
Quelles sont, selon vous, les choses à améliorer ?

Justine : Rien c’était parfait.
Mathilde : Le temps pour préparer le projet.



Hommage à Georges Pérec.

Je me souviens du trac avant ma prestation.
Je me souviens de la vue impressionnante sur le public depuis la scène.
Je me souviens du bonheur ressenti après ma prestation et de la fierté d’avoir fini ce projet.
Je me souviens des parents et des professeurs fiers du travail des enfants.
Je me souviens de l’intermède avec la classe qui était réussi.

180 secondes...paroles d'élèves

As tu stressé sur scène ?
Oui, on nous a même dit que l’on tremblait.
Qui regardais- tu quand tu parlais ?
Je ne regardais personne vu que la lumière faisait en sorte qu’on ne voie pas les spectateurs.

Aimerais tu refaire ce projet ?
Oui mais je serais plus investi.

Il y avait-il une bonne ambiance ?
Oui très bonne, aucune tension.

As-tu trouvé ta prestation correcte ?
Oui mais perfectible, on lisait trop.

Je pensais que le trac allait m’empêcher de parler mais j’ai réussi à le contrôler.

Je me pensais incapable de réaliser un tel projet mais j’ai finalement réussi.

Je me croyais incapable de retenir mon texte mais j’ai finalement réussi à m’en souvenir .

Je pensais que sur la scène il faisait très chaud mais la température était la même que dans les gradins.

J’appréhendais de parler dans le micro mais au bout de 20sec j’y étais habitué.


Matéo P. Jules T.

180 secondes...paroles recueillies

- A quoi as-tu pensé en te réveillant le matin ?
- La première chose à laquelle j’ai pensé, c’était la plaidoirie

- Quelle a été ta réaction lorsque tu es rentrée dans la salle de l’Escale ?
- Un peu stressée mais ça allait.

- Comment te sentais-tu sur les chaises de la scène ?
- De plus en plus stressée, j ’avais peur de me tromper et que les spectateurs rient.

- Comment as-tu réagi lorsque tu as été appelée pour plaider ?
- Je ne voulais pas passer. J’ai soufflé un bon coup puis j’y suis allée.

- Après avoir fait ta plaidoirie, comment étais- tu ?
- J’étais très soulagée et fière de moi !

 
Je me souviens en montant sur scène des lumières éblouissantes, nous avions du mal à voir l’assemblée qui nous écoutait.

Je me souviens du trac qui montait doucement, puis ce fut mon tour : je ne devais pas oublier mon texte. Je montai sur scène, je me mis devant mon micro, je ne devais pas me tromper, et je me lançai.

Je me souviens quand nos professeurs nous ont présenté le projet, nous étions inquiets, pas du tout confiants et nous avions peur et nous nous posions des questions. Je me souviens de notre crainte de ne jamais y arriver mais nous l’avons fait !

Je me souviens, avant de monter sur la scène, j'avais le trac.Je me récitais mes passages à moi- même pour vérifier que je savais mes textes.

Je me souviens de la salle qui était pleine de public, je me sentais fixé même si je ne voyais pas les auditeurs depuis la scène.


INTERVIEW

Quel sentiments avez-vous ressenti lors de votre passage sur scène ?

«  J’étais un peu stressé, mais j’ai su gérer mon stress car ce n’était pas la première fois que je montais sur scène et j’étais déterminé à défendre le droit  que j'avais choisi.»

«  J’avais le trac en montant sur scène, je savais à quoi m’attendre car j’étais déjà allée sur scène mais je restais tendue »

Qu’avez-vous pensé quand on vous a annoncé le projet ?

«  Je n’avais vraiment pas envie car au début on n'arrivait pas à débuter nos recherches c’était dur, mais une fois impliqués dans le projet , on a beaucoup avancé. »

Que pensez-vous de votre passage ?

« Je pense que mon passage était réussi, je connaissais bien mes textes, même si 2 ou 3 erreurs sont apparues avec le stress, j’ai défendu mon droit comme prévu. »

Pourquoi avez-vous choisi de défendre ce droit ?

« Pourquoi la famine ? Parce que ce sujet me révoltait plus qu’autre chose car nous savions que pendant que nous mangeons, d’autres sont dans la rue et meurent de faim »


Êtes-vous  fière de vous ?

« Oui je suis fière de moi, j’ai défendu mon droit avec détermination, après quelques mois de travail, notre projet était une réelle expérience »

L. Q. et A. de 4eA

180 secondes...oser prendre la parole

1- Hommage à Georges Perec
Je me souviens des spectateurs et de leurs regards.
Je me souviens du feu des projecteurs braqués sur mon visage.
Je me souviens de ce trac qui ne cessait de me hanter.
Je me souviens de cette peur de parler devant toutes ces personnes.
Je me souviens de l’inquiétude d’oublier mon texte.



2- Victoires


Je pensais impossible de surmonter ce trac, et pourtant je l’ai fait !
Je me croyais incapable de parler devant autant de personnes.
Je redoutais de passer, mais finalement ma plaidoirie s’est bien déroulée.
Nous pensions cela impossible, mais nous avons relevé le défi.


Misaki K. Victoire L. Eva M. 

180 secondes pour les droits de l'homme, une première

Cette année, tous les Collégiens de 4e de Saint-Cyr-sur-Loire se sont lancés dans un EPI (enseignement pratique interdiscplinaire) innovant : depuis octobre, ils ont travaillé en cours de français, de géographie et d'éducation morale et civique sur les Droits de l'homme. Ils ont lu des articles, écouté des reportages, lu des romans, visité des expositions préparées par Amnesty, se sont documentés sur les sites de l'Unicef, d'Amnesty, d'ACF, de Cartooning for peace...
Ensuite, ils ont choisi le droit qu'ils souhaitaient défendre et ont écrit leurs plaidoiries : en trois minutes, ils ont défendu vaillamment leurs convictions comme le font les lycéens et les jeunes avocats au Mémorial de Caen depuis plusieurs années. Est venu ensuite le temps des répétitions avec Karin Romer, une comédienne du Théâtre Olympia de Tours.
Enfin, vendredi 20 janvier, tous les collégiens se sont retrouvés à l'Escale. Toute la journée, ils ont plaidé, en présence d'avocats, de représentants d'Amnesty, de la Cimade. Ils ont également assuré des intermèdes sous la forme de musiques répétées avec leur professeur de l'école de musique ou sous la forme de textes dits collectivement.
La Nouvelle République était présente, comme en témoignent ces deux articles : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Saint-Cyr-sur-Loire/n/Contenus/Articles/2017/01/25/Une-journee-pour-defendre-les-Droits-de-l-homme-2979233
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Communes/Saint-Cyr-sur-Loire/n/Contenus/Articles/2017/01/23/Trois-minutes-pour-convaincre-2977365
Voici quelques réactions au lendemain de cette journée pleine d'élan et de chaleur humaine.


Je me souviens du moment où les professeurs nous ont annoncé le projet, nous les regardions en nous demandant si c' était possible.
Je me souviens quand on a dû commencer à travailler sur la plaidoirie nous ne savions même pas où commencer, nous étions perdus.

Je me souviens du moment où l’on lisait la plaidoirie devant la classe, le trac me faisait oublier tout mon texte, heureusement nous avions nos feuilles.

Je me souviens lors de la répétition nous étions deux sur scène alors que notre groupe était composé de 4 personnes.

Je me souviens quand on nous a appelés, nous étions apeurés, on ne voulait pas aller sur scène.

Arthur D.